Le déconfinement s’amorce et avec lui des perspectives meilleures apparaissent. Bien que la vigilance reste de mise et que le respect des mesures barrières soient de rigueur, l’activité cynégétique peut reprendre peu à peu.
Sans se projeter sur un horizon plus lointain, qui n’est fait que d’incertitudes, je vous propose donc ci-dessous une liste de questions et de réponses pour tenter de vous éclairer sur les sujets d’actualités qui ont pris effet le 11 mai :
Attention : Toutes ces réponses sont à prendre avec des réserves liées aux évolutions nationales des modalités de déconfinement.
Pourrons nous chasser le sanglier au 1er juin ?
Oui. Le régime de la chasse anticipée du sanglier sera le même que la saison passée avec une demande d’autorisation à faire en ligne par le Président d’association de chasse sur ce lien :
Jusqu’à 15 tireurs pourront y être nommés. Comme par le passé, ils pourront, dans ce cadre, tirer les renards .
Pourrons nous chasser le chevreuil au 1er juin ?
Nous sommes en relation permanente avec l’administration pour permettre au plus vite ce mode de chasse. La date du 1er juin sera difficile à tenir. J’ai toutefois bon espoir que des autorisations de chasse anticipées (et les bracelets qui vont avec) pourront vous être délivrées avant le 10 juin (dans tous les cas avant début juillet).
Nous vous informerons des avancées de l’administration dès que nous aurons d’autres éléments. Comme pour le sanglier, la chasse du renard sera aussi autorisée dans ce cadre.
Les piégeurs et les gardes particuliers peuvent-ils pratiquer leur activité ?
Oui. La levée du confinement permet de reprendre ce type d’activité (en respectant les gestes barrières).
Est-il possible de pratiquer le déterrage ?
Sur le principe oui. Dans la pratique, le respect des gestes barrières (obligeant par exemple à désinfecter les outils à chaque changement d’utilisateur) et la distance d’1 mètre minimum entre les personnes rend l’activité très limitée…
Les chasseurs peuvent-ils poser les clôtures électriques ?
Oui. La levée du confinement permet de réaliser ce type de travaux à 10 maximum avec les mesures barrières.
Il en va de même pour l’agrainage de dissuasion.
Ces nouvelles sont bonnes dans leur ensemble mais j’en appelle à votre responsabilité pour envisager leur mise en œuvre pratique avec le plus grand respect des mesures sanitaires communes à toute la population. Soyons irréprochables !
Je sais que de nombreuses autres interrogations subsistent et je ne manquerai pas de vous informer des derniers éléments que j’aurai en ma possession.
Jean-Paul BESSON
Président